Lieu de retraite, ce bâtiment permet à des artistes de s’isoler du bouillonnement urbain, le temps de travailler à une œuvre. Le déplacement propice à l’acte de création, y est mise en exergue. Refuge nomade, il glisse lentement sur les eaux de la Seine, traversant de nombreux paysages dans un rythme lent au point de ralentir le temps.

Il se compose en trois niveaux, à l’étage intermédiaire, les espaces communs. Deux murs opaques mettent à distance le chaos, à l’intérieur desquels se plient d’autres limitent plus fines et transparentes divisant l’espace en une multitude de lieux intérieurs ou extérieurs. Sur la toiture, un chemin de ronde invite à l’observation et à la déambulation. La partie inférieure, plus proche de l’eau et plus loin de la ville encore, est consacrée aux ateliers, tous différents et ouverts largement sur le paysage.

Les hôtes peuvent déambuler ou contempler un paysage tantôt en mouvement, tantôt à l’arrêt.

Projet conçu en collaboration avec Victor Gentin.